4 itinéraires pour partir à l’aventure cet été !
Envie de prendre l’air le temps d’un week-end ou même d’une semaine ? Si tu veux déconnecter cet été et que le vélo fait partie de l’équation, alors la suite devrait te plaire. Bivouak t’a concocté 4 itinéraires testés et éprouvés qui vont te permettre de donner libre cours à tes envies d’ailleurs.
Le plus ? Ils sont tous accessibles en train, pour une aventure alignée avec tes valeurs et tes rêves d’un monde décarboné. Mais fini de rêvasser, il est temps de préparer tes sacoches.
Au programme, on te propose deux micro-aventures idéales pour un week-end prolongé, et deux aventures transfrontalières pour t’évader le temps d’une semaine placée sous le signe du gravel, du bikepacking et des dodos à la belle étoile.
Le Bugey
158 km
2 880 m de D+
3 jours
Logistique : Ambérieu-en-Bugey est à 3 heures en train depuis Paris avec une correspondance à Lyon
Ce qu’on a préféré : le château des Allymes, au pied duquel on peut s’arrêter pour une pause bien méritée après une bonne grimpe depuis Ambérieu-en-Bugey. De tout là-haut, la vue est imprenable. On pense aussi à Cerdon, ce petit village viticole bordé de coteaux où l’on produit le vin doux et pétillant du même nom. On a aussi aimé le col d'Evosges et son panorama sur le village d’Oncieu, qui a la particularité d’être construit en forme d’enclos. Encore plus beau vu d’en haut !
Gastronomie locale : les 1001 délices de Tatup, la boulangerie “atypique et rebelle” d'Ambérieu-en-Bugey, pour se mettre en forme pour les quelque 150 kilomètres qui vont suivre. De la même manière, on ne dit pas non à une part de tarte aux pralines dès que l’occasion se présente d’aller prendre d’assaut une boulangerie. Et pour couronner le tout, on notera que le territoire de l’AOP Comté couvre une bonne partie du Bugey. Comme si tu manquais encore d’arguments pour planifier ton prochain week-end vélo !
Et si tu veux savoir ce que ça donne en vrai, on a raconté notre aventure dans le Bugey où on a organisé la première Echappey en mars dernier !
Le Cap Estérel
207 km
3 700 m de D+
3-4 jours
Cette trace sillonne de long en large le massif de l’Esterel, cette zone minuscule de seulement 32 000 hectares dont près de la moitié sont classés en zone Natura 2000. Un territoire qui tient dans un mouchoir de poche et qui regorge de petites merveilles et de panoramas méditerranéens qui lui donnent un caractère absolument unique. Vite, des détails !
Logistique : la gare de Saint-Raphaël-Valescure dessert le massif, il y a même un train de nuit en provenance de Paris qui s’y arrête !
Ce qu’on a préféré : la vue depuis le sommet du mont Vinaigre, le point culminant du massif de l'Esterel d’où on a un panorama à 360° sur la côte d’Azur, le massif des Maures, les Préalpes d'Azur et le Mercantour. Le fameux rocher de Saint-Barthélémy, ce gros caillou qui contraste avec les eaux turquoises de la Méditerranée. Les sublimes plages de Saint-Raphaël pour piquer une tête ou profiter d’un moment de détente bien mérité !
Gastronomie locale : Provence oblige, impossible de passer à côté des panisses et autres fougasses accompagnées d’un peu de tapenade d’olives vertes. De quoi te redonner un coup de fouet avant de remonter en selle.
 
 
Relier Dijon à Stuttgart
752 km
11 650 m de D+
1 bonne semaine pour en profiter
Relier Dijon à Stuttgart, c’est s’embarquer dans une aventure au long cours qui va te faire voir du pays. La France d’abord et son massif du Jura, la Suisse et son paisible lac de Neuchâtel, et enfin l’Allemagne et son imposante Forêt-Noire. Une succession de paysages, de points de vue et de surprises culinaires qu’il nous tarde de te dévoiler en détail.
Logistique : Dijon est à 3 heures de Paris via TER. Pour le retour, les trains pour Paris sont directs depuis la gare de Stuttgart Hbf.
Ce qu’on a préféré : la magnifique commune de Saint-Hippolyte et le parc naturel régional du Doubs, qui borde la frontière franco-suisse. Le passage en Suisse par un col gravel. La traversée d’une partie de la Forêt-Noire.
Gastronomie locale : le passage de la frontière franco-allemande ne t'aura pas échappé. Ce qui veut dire que niveau ravitaillement, tu vas pouvoir profiter du meilleur des deux mondes ! Côté France, tu auras le choix entre les différents fromages du Jura. Comté, Morbier ou Bleu, il y en a pour tous les goûts. Sois malin et planifies tes pauses près de fruitières, ces fromageries de montagne dans lesquelles on produit notamment le Comté. Côté Allemagne, on ne dit jamais non à un délicieux Bretzel, dont la forme si caractéristique lui donne l’impression d’avoir été conçu exprès pour être sanglé en quantités sur tes sacoches de vélo…
Relier Aix-en-Provence à Turin
555 km
10 000 m de D+
1 bonne semaine pour en profiter
Rejoindre Turin depuis Aix-en-Provence, c’est d’abord traverser le parc du Lubéron, fouler du pneu la terre ocre si caractéristique de la région et rêvasser cheveux au vent au milieu des lavandes qui s’étendent à perte de vue. C’est aussi gravir le mythique Mont Ventoux, admirer le lac de Serre-Ponçon depuis les hauteurs d’Embrun, et traverser la frontière italienne par la route du col de l'Assietta, le paradis du gravel.
Logistique : Gare TGV d’Aix-en-Provence pour l’arrivée, Gare TGV de Turin pour le retour.
Ce qu’on a préféré : la nature sauvage et préservée du parc national du Mercantour. La beauté des villages typiques de Provence. L’ascension en gravel du Mont Ventoux par des chemins moins connus mais tout aussi splendides. La traversée des Alpes et la route du col de l’Assietta, cette ancienne piste militaire qui constitue un terrain de choix pour le gravel.
Gastronomie locale : on a aimé les oreilles d’ânes, ce genre de délicieux gratin d’épinards sauvages confectionné avec de la pâte à crêpe. Dans les Alpes toujours, on trouve aussi le tourton, ce petit beignet généralement garni de pomme de terre et de fromage. Côté italien, on remet du carburant dans la machine avec un bon ristretto (ou un negroni), et on se laisse aller à déguster une glace italienne pour marquer la fin de l’aventure avant de plier bagage.